Communiqué : Quand le SIVOM de Salies prend ses rêves pour des réalités

 

Dans l’éditorial de sa « lettre du tri N°7 » d’octobre 2010, le Sivom de Salies nous refait le coup du civisme écologique pour justifier l’injustifiable.

Pour cela, il va jusqu’à se servir du « Grenelle de l’environnement » dans les articles qui l’arrangent pour inciter à mieux trier, en oubliant que ce Grenelle a fait voter aussi une facture des déchets « obligatoirement incitative au tri » 

Ce qui n’est pas les cas de la TOEM choisie par ce Sivom, pour faire payer aux usagers de la région de Salies, non pas le volume exacte de leurs déchets embarqués, mais une nouvelle taxe foncière assise sur la superficie de leur habitation, ce qui est contraire à la réglementation de toute facture de service public.

C’est d’autant plus grave, qu’en zone rurale, une habitation doit payer cette TEOM foncière, qu’elle soit habitée ou non, avec ses dépendances désaffectées ou non !

Et donc avec ce système, plus on trie… plus on paie… plus on trinque !

Ainsi avons-nous relevé en Comminges, des factures foncières d’ordures ménagères entre 200€ et plus de 1000€, alors que la moyenne France de ce service public se situe entre 40 et 45€ par an et par personne.

Usagers du Sivom de Salies à vos chéquiers. Vérifiez combien vous payez avec la TEOM, de combien elle a augmenté en 2010 et comparez avec la moyenne France.

Le SIVOM de Salies aurait dû intituler son éditorial : « Un nouveau souffle pour la collecte… de nos impôt fonciers ! ».

 

Rappelons que l'intercommunalité fut conçue pour diminuer la charge publique en regroupant des communes, et non pour l'augmenter, encore moins pour créer des postes de vice-présidents payés à rien faire 930 € par mois par les usagers contribuables.                                              

 

Alain PADOVANI                                                               Président du collectif de Défense des 

Usagers Contribuables

 Tél : 05 61 95 11 13

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